Voila ce que représente ton absence Pépito
Nul ne saurait comprendre, nul ne saurait imaginer l’ampleur de mon chagrin et de mon désarroi …parce que je me relèverai, parce que je n’en parlerai pas, et parce que je continuerai.
7 fois à terre 8 fois debout.
J’ai fait défiler des milliers de clichés que j’ai de toi et je te vois heureux dans mes bras, endormi ou éveillé, couché entre mes jambes, serein, te baignant dans la piscine par de chaudes après-midis, couché sur le dos ventre ouvert comme tu aimais le faire. Je me souviens de toi emmêlé dans les câbles de mon bureau, Jarry, grand-camp, pointe à pitre, Dampierre, petit-bourg. Ou encore embusqué dans un bosquet de citronnelle d’où tu ressortais délicieusement parfumé.
Tu es né à la maison avec un but unique vivre auprès de moi. Animal hyper attaché ta vie a été un petit sacerdoce, toujours être auprès de moi.
Pepito je n’ai surement pas tout réussi, je me rappelle même m’être fâché contre toi quelque fois, mais je t’assure que j’ai fait de mon mieux. J’ai prononcé ton nom dans la nuit, j’ai fait le tour des vétérinaires lors d’inquiétudes, je t’ai fait traverser les océans, les frontières pour que toujours, en toute occasion nous soyons réunis. Tu as été admis dans les grands hôtels de Paris et les palaces du Vietnam.
J’ai fait de toi ma mascotte, et je suis devenue la femme au petit chien. J’ai bravé les employeurs puis les clients pour t’imposer à mon bureau puis à mon cabinet et je t’ai imposé dans ma vie sociale.
Parce que par-dessus toutes les considérations je voulais que tu sois bien. Puisque tu ne pouvais plus m’entendre, je voulais que tu me voies.
Ton arthrose te rendait la marche difficile alors je t’ai porté. En chemisier de soie, en robe de grand couturier ou en Louboutin, je t’ai porté, le matin, le midi, le soir. Je n’ai pas craint le ridicule avec toi au creux mes bras, ou sur mon épaule comme un bébé. Mon Pépito gros ours.
Et puis tu ne m’as plus vu.
Tu reposes pour toujours dans le jardin, je planterai auprès de moi de jolies fleurs aux milles couleurs et des petits arbres fruitiers, j’y déposerai un joli banc de granit et je viendrai m’y assoir pour pratiquer mes deux activités préférées, lire et me poser auprès de toi.
Je ne te laisserai pas seul mon nounours.
Au revoir mon ami, au revoir mon petit ours, au revoir Pepito
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