Dimanche je regardais une émission sur la profession d’infirmier. On y voyait à l’œuvre des personnes qui se consacraient aux soins, au soutien, à la santé des autres.
Leur dévouement, leur investissement était émouvant.
Durant prés de 50mn, j’ai pu voir à l’écran des jeunes et des moins jeunes, des hommes et des femmes, accompagner des personnes dans la détresse face au décès d’un proche, ou prodiguer des soins à des personnes accidentées.
Comme tout le monde je connais cette profession dense, riche. Nous y sommes régulièrement directement ou indirectement confrontés. Pourtant dans certaines situations difficiles telles que les graves soucis de santé, la maladie en phase terminale, voire même la mort, j’ai, de façon plus poignante, pris le pou de l’importance et des compétences de tous ceux qui par vocation, par dévouement, par amour pour leur prochain, ont choisi de maintenir et restaurer la santé : les infirmiers.
Ainsi donc ce dimanche, je me suis tournée vers mon époux et avec une certaine émotion, je lui ai dit que j’étais extrêmement fière d’avoir une infirmière dans la famille.
Oui, notre Inès, celle que j’appelle affectueusement « ma doucelette », a décidé de vouer sa vie à la prévention, au curatif et au palliatif.
Déjà enfant c’était elle qui administrait les médicaments et les soins à tous nos animaux (Chats, chiens, iguanes sauvages). Mais elle était aussi notre infirmière particulière.
Je me souviens de son regard plein de compassion lors de mes crises de sciatiques. Elle examinait l’ordonnance avec attention et mettait un point d’honneur à être présente pour toutes les prises de médicaments, respectant scrupuleusement les posologies.
Inès n’avait pas 15 ans lorsqu’elle apprit à faire les injections intramusculaires et sous-cutanées. Ainsi nous n’avons plus eu besoin de faire appel à un professionnel pour les injections d’acupan de papa avant, et après ses opérations.
Inès tu as été notre fierté quand tu as été reçu n°1 au concours de Guadeloupe et 42ème à celui de Martinique, réussissant ainsi les 2 seuls concours auxquels tu t’étais inscrite. Et ce dans des conditions difficiles. Te voir à l’œuvre, te voir travailler et te savoir si professionnelle fait de nous des parents comblés.
Voila donc 26 ans aujourd’hui même que tu es notre poony et que te voir vivre contribue à notre bonheur.
Alors, aux infirmiers du monde entier (650 000 rien qu’en France) je dis merci d’avoir choisi ce métier et d’être la pour nous. Et à ma cadette bien-aimée, notre infirmière particulière, je dis : merci d’être toi.
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