Il y a 15 ans, sous mon bureau, naissait un petit chien couleur champagne un croisé coton de Tuléar et caniche abricot.

Sa mère n’avait pas suffisamment de lait pour le nourrir alors je m’en suis chargée.
Jours après jours je l’ai gavé jusqu’à ce qu’il puisse avaler un peu de pâté pour chiot.

Je me suis vite rendu compte à quel point il était attentif à moi et me regardait dans les yeux quand je lui parlais. Il obéissait au doigt et à l’œil. Il marchait au pas et apprenait chaque nouvel ordre en 5mn.

Mon petit animal que j’ai prénommé Pepito s’est attaché à moi et devant l’ampleur de cet attachement qualifié par les vétérinaires « d’hyper attachement »  » ou « d’angoisse de séparation » j’ai fait de mon petit chien mon compagnon de chaque instant. Mon pin’s, ma mascotte.

Ce corps à corps m’a rendu également « hyper attachée ». Je m’occupe de lui comme d’un petit enfant. Et il occupe sans cesse mes pensées. Je le traite avec respect et délicatesse et il me le rend bien.

Quand je le laissais seul à la maison il hurlait sa détresse toute la durée de mon absence.

A mon retour il me faisait une vraie fête, bruyante et longue pour manifester sa joie et la détresse dans laquelle mon absence le plongeait.

Aussi peu à peu et malgré la réticence des antillais pour les animaux, Pepito m’a accompagné ces 15 dernières années. Il m’a suivi en ballade mais aussi au restaurant, à la plage, à mon bureau, en voyage, partout ou je pouvais l’emmener sans crainte pour sa santé.

Aujourd’hui il me suit en mission de bénévolat au Vietnam.

Et j’ai bien l’intention de vous conter ses aventures . . .