Contrairement au titre du dernier ouvrage de Jean d’Ormesson « je ne veux m’en aller sans en avoir tout dit ». Alors je vous le dis, j’ai rencontré la plus jolie des indiennes.
J’aime me promener à la pointe de la grande vigie ou l’on peut jouir d’un spectacle inégalé, j’apprécie nos cours d’eau et la nature luxuriante de la route de la traversée et la si jolie plage du souffleur ne me laisse jamais indifférente. Je suis toujours émue par la beauté de la tour Eiffel et je me souviens m’être extasiée devant le Taj Mahal en Inde. J’ai aussi trouvé magnifique le palais Tsarskoïe Selo à Saint-Pétersbourg et je suis restée sans voix devant la grandeur et le charme de la Baie d’Along au Vietnam. Je me nourris toujours de la poésie des fleurs du mal de Baudelaire et je m’extasie encore devant les toiles d’Eugène DELACROIX. Je me suis sentie minuscule au cap de bonne espérance en Afrique du sud et par contre j’ai ressenti la douceur des eaux turquoise des cascades de Kuang Si au Laos. J’ai pris toute la mesure de la beauté de la basilique Saint-Marc à Venise en Italie au point d’y être retournée. Mais pourtant c’est quand je la vois que ma joie déborde, et que mes émotions atteignent des sommets.
Ce jour-la j’avais rendez-vous sur les Champs-Elysées. Tandis qu’elle approchait j’observais les passants se retourner sur son passage. Gracieuse comme les fleurs des champs, elle a l’aura d’une grande star et l’élégance d’une diva. Elle marchait avec la souplesse et la félinité d’une reine de Java.
Elle vient vers moi et me sourit. Je regarde celle que j’aime appeler mon indienne, ma fille ainée, notre star familiale. En plus d’une tendresse infinie je ressens une grande fierté.
Née à terme, la peau brune, des yeux immenses, elle était d’une si grande beauté que les infirmières défilaient l’une après l’autre dans ma chambre pour venir l’admirer.
Il m’a fallu 9 mois pour la couver, l’affiner et la mettre au monde. Il nous a fallu 17 ans à son père et moi pour en faire une jeune adulte responsable, et 29 ans plus tard je suis toujours émue.
Depuis ce 16 avril 1987, lumineuse elle éclaire ma vie, elle illumine nos photos de famille, elle brille même dans mes nuits.
Depuis l’eau est passée sous les ponts, ses premiers petits pas sont désormais de grands bons dans le ciel. Elle a grandi, est devenue femme.
En beauté, en talent, en maturité, mon ainé rayonne,… elle s’appelle Iris.
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