Préambule

C’est l’histoire d’une jolie princesse qui épouse au cours d’une belle cérémonie son prince charmant. Ensemble ils ont un adorable bébé à la tête ronde et aux joues roses.

Dans Le portrait de Dorian Gray, Oscar Wilde  écrivait : Chaque fois qu’on produit un effet, on se donne un ennemi. Il faut rester médiocre pour être populaire. Cette phrase est confortée par la déclaration d’Indira Gandhi en ses mots : Chaque fois que vous faites un pas en avant, vous dérangez quelque chose ou quelqu’un.

La fée carabosse, la reine mère, les sœur et belle-sœur, Anastasie et Javotte, tentent d’empêcher au bonheur du jeune couple de s’épanouir. Naguère leurs masques étaient si charmants que la petite princesse avait peur de leurs visages.

Demain encore elles trouveront l’instant propice aux mauvais mots, à la petite phrase assassine. Barbe bleue écoutera et se répandra dans la fange.

L’association de malfaiteurs sera-t-elle un jour à bout d’idée pour nuire ?

Non, car ils savourent parfois quelques minutes, se gloussent quelques secondes, ils se réjouissent simplement un instant, un moment…Juste pour le plaisir de faire du mal. Ils se délectent de ce mal et se subliment dans l’anéantissement d’autrui.

Jamais, car le bonheur dérange. Cependant pas tout le monde. Le bonheur dérange les personnes ayant échouées leur vie sentimentale, professionnelle, sociale ou personnelle. Parfois tout à la fois. Les jaloux tentent de détruire ce qu’ils ont été incapable de créer. Les petits esprits agissent toujours de la sorte.

Puis la destruction n’étant pas assez rapide, les éléments perturbateurs principaux rentrent alors en scène, ainsi apparaissent Anastasie et Javotte, soutenues par la fée carabosse et la reine mère. Les imposteurs, les destructrices, les traitresses, tentent encore et encore d’occire ou de faire exterminer la jolie princesse.

Pourtant elles n’y gagneront rien. Elles jubileront un temps, profiteront de la situation, cependant leurs réputations, leurs auras, leurs rayonnements s’éteindront comme de tristes et noires bougies pleines de suies.

Enfants, elles auront été l’intelligence, les bonnes notes. Adultes elles sont devenues la lie de notre société et se distingue par leurs infamies. Désormais conscientes de cela, le bonheur les dérangeant tellement, nuire à la princesse est maintenant le sel de leur vie.

La leçon

La jolie princesse, loin d’être une ingénue, gentille mais pas stupide adorerait leur éparpiller la cervelle façon puzzle.

Mais la mère, la reine Margot, esprit éclairé, solide comme un roc, lui a appris la longanimité : attitude selon laquelle un être puissant subit avec patience et clémence les insultes ou les attaques d’êtres plus faibles, alors qu’il pourrait facilement les punir. Elle déclare avoir appris avec l’âge que la colère n’a rien de grand ni de noble.

Aussi, elle laisse faire le temps sachant que, comme l’énonce André Maurois « Le bonheur est une décision que nous prenons : être heureux quoi qu’il arrive ».  Et qu’à l’image de la citation de Napoléon Hill « Le bonheur se trouve dans ce que l’on fait, ce que l’on est et  pas dans ce que l’on possède ».

Aussi longtemps que ces deux maximes resteront gravées dans la tête de la jolie princesse, aucun crapaud ne saurait ternir la félicité de cettete bien pleine et joliment auréolée. Chapardez-lui sa couronne et ses titres de gloire, détournez la maternité de certaines de ses réussites et attitudes altruistes, enlevez lui sa voiture ou ses bijoux, essayez par le dénigrement de salir son image, cependant comment allez-vous lui dérober  sa capacité à être heureuse, vous qui n’en avez pas trouvé la recette.

Epilogue

Comme le lui déclare son père le roi Arthur, de même que chacun est responsable de son bonheur, de même prendre le temps de tenter de nuire est une façon efficace de ne pas le construire. Quel est donc ce pari stupide? pourtant perdu depuis déjà tant d’années!

Pour finir rappelons nous que toute méchanceté trouve sa source dans la faiblesse. Et que les attitudes malveillantes sont pathétiques. Vous les princesses, vous n’arriverez jamais dans votre château si vous vous arrêtez pour jeter une pierre à chaque chien qui aboie sur le passage de votre carrosse. Alors laissez dire…Laissez faire…

Le prince et la princesse vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants tandis que les crapauds restèrent des crapauds.